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Invader s’installe dans un immeuble de 5 étages à Paris ! 

10 avril 202412 min read

Préparez-vous pour un voyage unique vers les confins de l’espace ! Invader, le street-artiste mondialement connu, vous convie à une expérience immersive inédite au sein de sa station spatiale. Du 17 février au 5 mai 2024, plongez dans cet événement d’envergure internationale, niché au cœur d’un immeuble parisien.

 

Prêt à décoller ? Embarquez à bord du vaisseau artistique : l’Invader Space Station ! Attachez vos ceintures, enfilez vos casques, car ce périple s’annonce mouvementé ! Le célèbre artiste français, Invader, véritable phénomène mondial, sociétal et artistique, ouvre les portes de son univers créatif avec une rétrospective depuis le cœur de Paris, là où son aventure artistique a pris racine. Situé à deux pas de République, rue Béranger, autrefois bureaux de Libération, l’artiste investit cet espace de plus 3 500 mètres, constituant sa plus grande exposition.

Treize ans auparavant, il avait déjà laissé sa marque avec une fresque gigantesque sur le toit-terrasse de cet immeuble qui résonne désormais des éclats créatifs d’Invader. Des centaines d’œuvres, parmi lesquelles des photographies, des vidéos, des sculptures et des installations, dont certaines inédites, vous attendent, présentées dans une scénographie conçue sur mesure par l’artiste.

Qui est cet artiste mystérieux ?

Depuis près de trente ans, les créations colorées et pixelisées d’Invader ont envahi le monde, marquant de leur empreinte les rues des plus grandes métropoles de la planète. Mais qui se cache derrière ce pseudonyme ? Franck Slama, un Français âgé de 55 ans. Inspiré par le jeu vidéo japonais Space Invaders, il a donné vie à ses personnages en mosaïque. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Invader a lancé son projet dès 1998, semant ses œuvres d’abord à Paris puis dans le monde. Pour préserver son anonymat, l’artiste apparaît toujours masqué lors de ses interviews, ajoutant à son aura de mystère.

“[the Space Invaders] are the perfect icons of our time, a time where digital technologies are the heartbeat of our world.

As these creatures are made of pixels they are in some sorts ready-made for tile reproduction. Finally, their names are literally predestined for the project I have pioneered: they are “Space Invaders!”.” 

– Interview d’Invader dans son site internet

Un projet d’invasion planétaire

Le projet Space Invaders est une véritable révolution artistique. Depuis ses débuts à Paris, l’artiste a conquis plus de 170 villes avec ses mosaïques inspirées de la pop culture et des premiers jeux vidéo. Chaque pièce est minutieusement répertoriée par Invader, créant ainsi une chasse au trésor mondiale pour les amateurs et les collectionneurs. Avec une application dédiée permettant de scanner et de collectionner les œuvres découvertes, il rend son art accessible à tous, rompant avec les conventions des galeries d’art traditionnelles.

Grumeti, 24.01.2015, GRTI_02, 3063

Une esthétique reconnaissable entre toutes

L’esthétique d’Invader est immédiatement reconnaissable. Afin d’obtenir un aspect de pixellisation, l’artiste a opté pour des carreaux de céramique créant ainsi ses Space Invader. En plus de ses créations originales, il réalise également des pixelisations de figures emblématiques de la culture pop, telles que la Star Wars Saga. Cette série d’œuvres s’inspire de l’univers de Star Wars et présente des personnages iconiques tels que Dark Vador, Yoda et les Stormtroopers.

Ses mosaïques, puisant dans l’esthétique du 8-bit, sont devenues des icônes urbaines à part entière. L’artiste choisit méticuleusement les emplacements où il place ses œuvres, privilégiant les endroits stratégiques et visibles pour maximiser leur impact.

 

Au-delà de ses mosaïques, Invader explore également d’autres formes d’art, telles que des installations en Rubik’s Cube et des lithographies, tout en conservant son esthétique pixelisée distinctive. Son œuvre incarne ainsi une fusion entre la culture pop, la technologie et l’art urbain, captivant et inspirant un large public à travers le monde.

Une conquête artistique en perpétuelle expansion

L’œuvre d’Invader n’est pas seulement une manifestation artistique, c’est aussi une conquête territoriale. Chaque mosaïque est une affirmation de présence, une déclaration d’indépendance artistique inscrite dans le tissu même de la ville. En marquant l’espace urbain de son empreinte, Invader crée un dialogue entre l’art et l’environnement urbain, transformant les rues en galeries à ciel ouvert. Sa démarche artistique, à mi-chemin entre le graffiti et l’art conceptuel, suscite la curiosité et l’émerveillement, invitant les passants à redécouvrir la ville sous un nouvel angle.

Les défis du marché de l’art urbain

 

Les créations d’Invader sont également prisées sur le marché de l’art urbain, avec des œuvres qui se vendent à des prix considérables. En 2020, une version de la Joconde en Rubik’s Cube réalisée par Invader a été adjugée pour la somme impressionnante de 480 200 euros lors d’une vente à Paris.  Ces œuvres sont convoitées, parfois même dérobées... Malgré la fragilité des carreaux de mosaïque utilisés, certains individus tentent de les arracher pour les revendre. Mais le processus est complexe : ces voleurs doivent ensuite acheter des céramiques pour réparer ou recréer les œuvres, souvent en leur ajoutant une patine pour leur donner un aspect ancien. Malheureusement, ces répliques de mauvaise qualité inondent le marché.

Flash Invaders en direct depuis l'exposition

Pourtant, la lutte contre ce phénomène continue. En 2016, Invader perd un procès en contrefaçon contre des collectionneurs qui avaient tenté de retirer l’une de ses mosaïques. En 2017, la municipalité de Paris porte plainte contre des collectionneurs se faisant passer pour des agents municipaux pour voler des Invaders. Malgré ces défis, des volontaires surnommés les « réactivateurs » se mobilisent pour restaurer les œuvres dégradées. Ces passionnés, principalement des joueurs de l’application Flashinvader, s’efforcent de préserver l’héritage artistique d’Invader dans les rues de Paris et d’ailleurs.

Vers de nouveaux horizons artistiques

Malgré son succès mondial, Invader ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son prochain rêve ? Déposer une de ses mosaïques sur la Lune, après avoir envahi la Station spatiale internationale.

Invasion de l'ISS, 2015, ESA/NASA
Invasion d'Animal Crossing, 2020

Surprise : Un 1 500e spécimen est collé dans la capitale

 

Pour sa nouvelle exposition, Invader a fait installer son 1 500e spécimen sur l’un des célèbres tuyaux d’aération du Centre Pompidou ! Visible depuis l’exposition, rouge et blanche, cette œuvre reprend le fameux Space Invader original, placé sur un grand « 1 500 ». Alors que Invader a récemment franchi la barre des 4 000 œuvres dans le monde entier, 1 499 d’entre elles se trouvaient à Paris. Cette installation, à la fois symbolique et emblématique pour marquer cette étape, offre également aux Parisiens une nouvelle pièce à repérer dans leur parcours street art à Beaubourg.

 

Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l’univers galactique d’Invader et d’être transporté vers de nouveaux horizons artistiques. Rendez-vous à l’Invader Space Station jusqu’au 5 mai 2024 ! Dépêchez-vous, les places s’envolent plus vite qu’un vaisseau spatial !

 

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Date et horaires

Du 17 février 2024 au 5 mai 2024

Lundi, mardi, mercredi, jeudi : 11h à 19h
Vendredi : 11h à 21h
Samedi et dimanche : 10h à 20h

 

Lieu
Locaux de Libération
11 Rue Béranger
75003 Paris 3

 

Tarifs
Moins de 12 ans : Gratuit
Plein tarif : 10€

 

Durée moyenne
1 h 30 min

invaderspacestation.seetickets.com

 

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