Les Mondes imaginaires. Espace Monte-Cristo, Paris, du 13 avril au 15 décembre 2024
18 avril 20245 min read
Plongez dans un univers onirique et poétique à travers l’exposition « Les Mondes imaginaires » de la Fondation Villa Datris à l’Espace Monte-Cristo : une invitation à l’exploration artistique où chaque œuvre raconte une histoire captivante et interroge celui qui la regarde sur un futur plus harmonieux !
Une exposition empreinte de poésie
La Fondation Villa Datris a patiemment élaboré au fil des ans une collection de sculptures aussi éclectique que captivante, témoignant des diverses thématiques explorées au cours de ses treize années d’existence. Chaque année, lors de ses expositions à l’Espace Monte-Cristo, cette collection soigneusement sélectionnée offre au public une expérience à la fois enchanteresse et surprenante, révélant des liens subtils avec une multitude de formes artistiques.
Après avoir brillamment exploré en 2022 l’aspect ludique et historique de sa collection avec l’exposition « Cinétique !« , l’Espace Monte-Cristo vous entraîne cette année dans un voyage narratif et poétique d’une toute autre envergure. Sous le titre évocateur « Les Mondes imaginaires », l’exposition met en lumière une sélection de plus de 50 sculptures d’artistes français et internationaux de renom, parmi lesquels figurent Jaume Plensa, Andrea Bowers et Chiharu Shiota. Chaque pièce est une invitation à l’exploration, plongeant le spectateur dans un univers onirique conçu comme une histoire en plusieurs chapitres.
Un voyage onirique au coeur de l’imaginaire
La forêt mystérieuse peuplée d’animaux étranges créée par Eva Jospin, Françoise Pétrovitch et David Nash s’étend aux abords d’une cité énigmatique, où se mêlent les architectures singulières de Tadashi Kawamata et Agnès Varda. Sur la plage, sous les palmiers colorés de Laurent Perbos, se dresse la cabane de fortune de Julia Maria López Mesa. Intimes ou politiques, ces œuvres tissent un paysage insolite évoquant avec subtilité les espoirs et les craintes de notre monde en devenir.
En parcourant l’exposition, les visiteurs sont guidés vers de nouvelles découvertes par l’installation solaire immersive d’Olafur Eliasson. Témoins de l’évolution de la collection, les ensembles sculpturaux d’Art Orienté Objet, Alice Anderson et Laure Prouvost évoquent un cabinet de curiosités des temps modernes, témoignant des expositions passées comme autant de contrées lointaines. L’installation fluorescente et évolutive d’Elias Crespin semble offrir un passage vers une autre dimension.
Dans son installation immersive « La Famille des Hybridus », l’artiste Carte blanche de l’exposition, Jean-François Fourtou, dépeint avec poésie et nostalgie une vingtaine de personnages mi-humains, mi-plantes, évoquant des scènes de vie inspirées de la Belle Époque. Cette vision idyllique projette une humanité en harmonie avec la nature.
L’exposition « Les Mondes imaginaires » oscille entre tendresse et malice, invitant les spectateurs à retrouver leur regard d’enfant pour interroger notre époque à travers contes, jeux et rêves, dans l’espoir d‘imaginer un futur possible à construire ensemble.